Vingt-cinq membres des Organisations de la Société Civile(OSC) d’Afrique Centrale ont pris part à l’atelier de renforcement des capacités en matière de contrôle budgétaire du 14 au 16 novembre à Douala au Cameroun. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du volet « Finances Publiques » du Programme d’Appui au Commerce et à l’Intégration Economique (PACIE), financé par l’Union Européenne au profit de la commission de la CEMAC et de ses Etats membres que cet atelier régional a été organisé. Le Tchad a été représenté par le Président du Cercle de Réflexion et d’Orientation sur la Soutenabilité de l’Economie Tchadienne (CROSET) M. Jareth BEAIN et son chargé de Projets et Programme M. Guy Dabi GAB-LEYBA ainsi que le coordonnateur du Groupe de Recherches Alternatives et de Monitoring du Projet Pétrole Tchad-Cameroun(GRAMPTC) M. MAOUNDONODJI Gilbert et le Président du comité de suivi budgétaire de Mongo M. MAMOUT Ali Rangar.
Le PACIE a pour objectif essentiel de contribuer à améliorer l’intégration des économies de l’Afrique Centrale et de faciliter leur insertion harmonieuse et durable dans l’économie mondiale. Il part du constat que la transparence budgétaire permet de rendre les gouvernements responsables de la gestion des fonds publics et de faciliter l’atteinte des objectifs de développement.
Ainsi, l’atelier a permis aux participants de mieux connaitre la portée du nouveau cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans la mise en œuvre de leur mission de promotion de la bonne gouvernance en générale et de contrôle budgétaire en particulier et de maitriser le contenu de la directive de la CEMAC relative à la transparence et à la bonne gouvernance, des textes nationaux transposés ainsi que les méthodologies de suivi-évaluation par la commission CEMAC. Cette rencontre leurs a permis aussi de mieux comprendre les enjeux actuels de la transparence budgétaire à travers la présentation des indicateurs de l’International Budget Partnership et de sa méthodologie d’enquête sur le budget ouvert.
L’équipe a partagé sa perception sur ces résultats et proposé des pistes de collaboration entre les OSC et acteurs institutionnels afin de proposer des stratégies dans le but d’améliorer les scores de transparence. L’assistance s’est exercée à exploiter les nouvelles informations financières en matière de marchés publics et d’exploiter ces données grâce aux possibilités offerts par les nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Enfin, les participants ont partagé leurs expériences en matière de contrôle budgétaire et ont fait le point sur l’élaboration et la diffusion du budget citoyen afin de s’assurer que ces documents soient accessibles par le plus grand nombre et dans un format compréhensible par la société civile.
Maîmouna NGOSASSOU
Le plus grand probleme dont l’Afrique centrale fait face est la mauvaise gouvernance Passant par la mauvaise gestion pour atteindre la corruption.mais je doute fort que la sociéte civil arrivera à changer cela meme s’ils ont pris connaissance.parsceque cest une zone qui regorge les lions .ils ont des mains invisible qui exigent la mauvaise gestion.
Au fait cest une bonne initiative.elle permettra aux profanes de connaitre comment les biens ou ses ressources publiques sont gerés, pour apporter une solution a la situation.si la democratie prone .